Quand j’étais enfant, j’ai rêvé de devenir vétérinaire. Peut-être cliché mais mon chien était vraiment mon meilleur ami. Rien ne m’aurait jamais arrêté de prendre soin de lui au point que la seule fois que j’ai été mordu par un chien était en essayant de le protéger. Il n’y avait aucune façon que je manque jamais une visite chez le vétérinaire. J’étais fasciné par ce qui me semblait être le plus grand travail du monde ! Rétrospectivement, le désir de prendre soin des autres m’a suivi à travers les années mais ce n’est pas que je n’aimais plus les animaux, c’est que je voulais prendre soin des gens et la médecine m’aurait permis de faire cela.
L’école de médecine m’a enseigné beaucoup sur la physiologie, les maladies, les diagnostics et les traitements. Elle m’a aussi enseigné sur les gens, le courage et la résilience. En médecine, vous voyez en première ligne comment un diagnostic peut avoir un impact dramatique sur un individu et sa famille, particulièrement quand la médecine a si peu à offrir pour sa condition. Ce qui devint évident était le manque d’options de traitement potentiel pour tant de maladies. En même temps, cela a souligné l’importance des thérapeutiques pour les patients où il n’y avait pas de médicaments ou d’autres modalités de traitement disponibles.
J’ai commencé à explorer différentes façons que je pourrais faire une différence à travers la combinaison de mes antécédents médicaux et des affaires, pour lesquelles j’avais un intérêt marqué, ce qui m’a menée à suivre des cours du soir d’abord et finalement à la transition vers un MBA à temps plein. Cela a changé le cours de ma carrière professionnelle ! Contrairement à l’école de médecine, au cœur du MBA se trouve le travail d’équipe et j’ai pu expérimenter la synergie résultant de travailler avec des gens d’horizons professionnels et d’expérience de travail diversifiés. C’était ma première véritable exposition à l’entrepreneuriat et m’a offert l’opportunité de rencontrer et d’apprendre des entrepreneurs qui avaient construit des compagnies et des organisations majeures à travers différents secteurs industriels. En sortant de ces premières expériences j’ai considéré rejoindre les rangs des grandes pharmaceutiques mais j’ai plutôt décidé de me diriger vers la banque d’investissement que j’espérais qui m’offrirait éventuellement l’opportunité de travailler dans l’industrie biotechnologique qui émergeait lentement au Canada — et elle l’a fait.
En chemin est venue l’opportunité pour moi de rejoindre une compagnie biotechnologique en croissance rapide à une époque très excitante de l’industrie. C’est une chose d’être un conseiller ou un consultant pour une compagnie, c’en est une autre de travailler à l’intérieur d’une organisation. Travaillant avec de grands collègues, j’ai vécu les hauts et les bas (heureusement plus de hauts que de bas) d’une compagnie biotechnologique développant de nouveaux médicaments et vaccins et j’ai appris tellement en chemin.
« La vie ne se mesure pas par le nombre de respirations que nous prenons, mais par les moments qui nous coupent le souffle. »
– Frederick Banting
En tant que capitaliste-risqueur, je suis plus que jamais passionné par la science et l’innovation comme elle se rapporte au développement de nouveaux médicaments et dispositifs. Je crois véritablement à l’importance de l’industrie biotechnologique comme principal moteur de l’innovation dans le développement de nouveaux médicaments et c’est un privilège de travailler avec les entrepreneurs et leurs équipes qui partagent cette passion.